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Entreprenariat Résilience

Vaincre ses troubles alimentaires et semer le bonheur autour de soi

Emma, 17 ans, a depuis à peine quelques mois lancé Dolce Vegano, un projet tout-à-fait innovateur. Le concept? Une confection de gourmandises exemptes de produits animaliers faites à domicile et dont la vente est orchestrée via l’utilisation des réseaux sociaux. 15 % des profits amassés sont directement versés à l’organisation à but non-lucratif ANEB, soutenant les personnes touchées par les troubles alimentaires. Une initiative inspirante née en 2019 dans un cours d’entreprenariat qui a une signification toute particulière pour la fondatrice. 

Emma, 17 ans, a depuis à peine quelques mois lancé Dolce Vegano, un projet tout-à-fait innovateur. Le concept? Une confection de gourmandises exemptes de produits animaliers faites à domicile et dont la vente est orchestrée via l’utilisation des réseaux sociaux. 15 % des profits amassés sont directement versés à l’organisation à but non-lucratif ANEB, soutenant les personnes touchées par les troubles alimentaires. Une initiative inspirante née en 2019 dans un cours d’entreprenariat qui a une signification toute particulière pour la fondatrice. 

Il y a à peine quelques années de cela, Emma n’aurait probablement jamais cru établir une si belle relation avec la nourriture, qu’elle prend aujourd’hui grand plaisir à cuisiner, partager et savourer. Confrontée à la dure réalité des troubles anorexiques dans le passé, c’est grâce à une détermination exemplaire ainsi qu’au soutien constant de ses proches que l’adolescente maintient un poids santé depuis maintenant deux ans.  

« On se rend compte que l’on peut passer par-dessus et que la vie qui nous attend est certainement mieux que celle à l’hôpital. » 

Malgré un profond désir de s’en sortir, le quotidien demeurait difficile: pesées quotidiennes, absences occasionnelles de la famille qui ne peut négliger ses obligations malgré son trouble de santé, résistances au moment du repas… Une partie du parcours vers la guérison doit s’effectuer seule. Et c’est dans ces moments qu’Emma a su puiser en elle une force inestimable qui fait aujourd’hui d’elle une véritable combattante. Elle précise d’ailleurs qu’il est impossible de ne pas changer, que le trouble alimentaire demeure une partie intégrante du parcours de ceux qui l’expérimentent et qu’il forge grandement la personnalité. La jeune femme qui aujourd’hui se décrit comme étant épicurienne et particulièrement vivante remarque une distinction entre la personne qu’elle était avant, pendant et après le processus. Suite à un parcours non pas sans embûches, elle apprécie de nouveaux les petits plaisirs de la vie et puise son bonheur dans les relations solides qu’elle entretient avec famille et amis. Elle se dit aussi plus attentive aux problématiques d’autrui.  

Malgré l’importance que de tels obstacles jouent dans un cheminement personnel, Emma prouve que les troubles alimentaires ne définissent pas une personne. Selon elle, l’analogie la plus pertinente serait celle d’un livre: les troubles alimentaires peuvent former un chapitre, mais ne représentent aucunement le livre entier. Avec la mise sur pied de ce nouveau commerce, Emma tourne la page vers une section plus positive de son roman, un chapitre synonyme de relation plus saine avec la nourriture, mais aussi de nouvelle passion.

 « C’est idiot mais c’est important de faire quelque chose qu’on aime. On me le disait souvent à l’hôpital. Là, j’ai trouvé quelque chose que j’aime vraiment. » 

L’adolescente, qui a aujourd’hui adopté un régime végétalien, tente de promouvoir par le biais de son projet le goût parfois sous-estimé des desserts sans produits animaliers. Pour elle, la corrélation entre la nourriture et le bonheur est bien réelle. Au-delà du plaisir qui y est associé, Emma nous rappelle que manger est surtout essentiel à la vie.

 « Quand je ne mangeais pas, je ne vivais pas justement. J’étais comme un fantôme.»

 Aujourd’hui, Emma est plus rayonnante que jamais et maintient qu’une saine alimentation, c’est surtout prendre soin de soi. Une valeur prônée par sa jeune entreprise, qui espère prendre de l’expansion et songe à une éventuelle succursale permanente, possiblement établie dans un centre commercial. Pour commander ses délices végétaliens, visiter la page Facebook (@delicesveganes) ou le compte Instagram (_dolcevegano_) de Dolce Vegano.  

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